Réformer la PAC pour favoriser la sortie de l'agriculture industrielle, flécher les subventions vers les agriculteurs respectueux de l’environnement et vers ceux qui choisissent la transition. Annulation des dettes des agriculteurs en transition qui se sont endettés sous pression des pouvoirs publics. Développer les filières locales en rétablissant des barrières douanières fortes, réglementer les prix d'achat pour que la grande distribution ne fasse pas mourir les producteurs : prix fixés en accord avec les agriculteurs. Interdiction d'importation de produits OGM pour l'alimentation de l'élevage, favoriser aussi les circuits courts et le local pour l'alimentation des animaux d'élevage. Favoriser les circuits courts et les coopératives, AMAP etc...
SignalerAssemblée constituante avec une majorité absolue de citoyens (dont une bonne partie tirée au sort). Il faut rappeler que le 1er parti de France c'est l'abstention. Il n'y a aucune raison que gouvernent des personnes qui sont très très loin de représenter la majorité des votants. Relocalisation de la politique par décentralisation, constitution d'assemblées citoyennes au niveau local (municipal). Fin de l'immunité politique, élus révocables porteurs des décisions des assemblées citoyennes. Tendre vers des décisions politiques par consensus, fin de la dictature de la "majorité". Fin des partis politiques qui ne représentent qu'eux mêmes.
SignalerAucune décision économique, politique, sociale ne doit être prise si elle a un impact néfaste pour l'écologie. Principe de décroissance : la transition énergétique n'existe pas, les énergies renouvelables se rajoutent aux énergies "sales". Pas d'écologie dans un monde de croissance aux ressources limitées. Les panneaux solaires, éoliennes, voitures électriques etc... consomment énormément d'énergie à la production, des terres rares etc... Il n'existe aucun solutionnisme technologique dans un monde de croissance exponentielle. La technologie peut être une solution si elle est liée à la sobriété.
SignalerFin de la dictature bureaucratique. L'EN devrait être gérée par ceux qui pratiquent l'enseignement. Assemblées locales d'enseignants, coordination fédérative, développement d'expérimentation et de recherche pédagogique. Plus de liberté au niveau des programmes qui peuvent être adaptés au niveau local malgré un socle commun. Fin du récit national. Prise en compte de toutes les pédagogies "nouvelles" (parfois centenaires) que l'on sait fonctionner. Favoriser l'implication collective et la valorisation des élèves (ex : pédagogie Freinet) pour former des citoyens surs d'eux et prenant en compte la vie en société avant la réussite personnelle et concurrentielle.
SignalerFin de la loi LRU. Les universités ne doivent pas dépendre d'une forme de rentabilité et d'employabilité. Décloisonnement des enseignements.
SignalerConstruire une Europe des peuples, construction fortement négligée au profit de l’Europe de la finance. Indépendance de l’Europe vis à vis des autres grandes puissances commerciales, relocalisation de l'économie, fin du CETA/TAFTA. Reconstruire une Europe démocratique, redonner le pouvoir à un parlement européen (réformé et révocable) fin de la commission Européenne qui n'a aucune légitimité démocratique. Solidarité entre états membres.
SignalerSi la finance doit subsister elle doit être responsable juridiquement et économiquement, il faut trouver des solutions pour éviter non seulement les mécanismes de type "too big to fail", mais aussi la nationalisation des pertes et la privatisation des profits. Il faut une frontière totale entre les branches finance et les branches liées à l'économie réelle des banques. Taxation de toutes les transactions financières. Il faut redonner au banques centrales le pouvoir de la création monétaire qui a été délégué aux banques privées.
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